A travers cette thématique, les Rencontres cinématographiques de l’Effrontée présentent trois films : « There will be blood », « Paysages manufacturés » et « Installation(s) », film collectif : 15 regards sur l’art et l’estuaire de la Loire ou une biennale longuement questionnée.
Avec « There will be blood » de Paul Thomas Anderson , l’épopée et le western se mêlent pour donner une image de cette conquête de l’ouest constitutive du mythe fondateur de la société technologique et industrielle : l’homme se mesure aux éléments, à la puissance d’une nature sauvage, dénuée de compassion. Il est à son échelle, son semblable. La façon d’être paroxystique des personnages est inséparable du cadre géographique.
Le documentaire de Jennifer Baichwal, « Paysages manufacturés », montre non plus l’homme mais une multitude d’individus dont l’action, même réduite à la dimension de rouage industriel, concourt à un monde où l’humain et son environnement se fondent pour offrir une image de notre culture que le photographe Edward Burtinsky interroge longuement dans ce film. L’objet industriel, son déchet et l’individu qui les transforme, façonnent l’environnement et lui donne formes et couleurs. Les paysages ancestraux disparaissent sous les eaux de barrages gigantesques ou la terre saigne de plaies béantes…
Cinéma et photographie proposent de dépasser, transcender cette vision de paysages souillés et de culture bafouée pour offrir aux spectateurs un espace esthétisé par le regard de l’artiste.
« Installation(s )» produit par les films du Balibari participe de cette réflexion artistique sur le monde et sur la place de l’homme dans nos cultures. Quinze réalisateurs se sont intéressé(e)s à Estuaire 2007 dans un film qui fait se croiser l’homme et la femme du « commun » avec des œuvres édifiées tout au long de l’estuaire de la Loire pour une biennale qui est l’occasion de questionner la culture, l’œuvre d’art tout autant que l’artiste ou l’instigateur de cette initiative.
Ces trois films, « images de nos cultures », sont comme des métaphores artistiques de cet échange permanent entre l’homme et son environnement. Nous verrons alors comment le cinéma rend compte de cet espace mutant pouvant offrir dans certains cas aux spectateurs un cinéma proche du fantastique.
Avec « There will be blood » de Paul Thomas Anderson , l’épopée et le western se mêlent pour donner une image de cette conquête de l’ouest constitutive du mythe fondateur de la société technologique et industrielle : l’homme se mesure aux éléments, à la puissance d’une nature sauvage, dénuée de compassion. Il est à son échelle, son semblable. La façon d’être paroxystique des personnages est inséparable du cadre géographique.
Le documentaire de Jennifer Baichwal, « Paysages manufacturés », montre non plus l’homme mais une multitude d’individus dont l’action, même réduite à la dimension de rouage industriel, concourt à un monde où l’humain et son environnement se fondent pour offrir une image de notre culture que le photographe Edward Burtinsky interroge longuement dans ce film. L’objet industriel, son déchet et l’individu qui les transforme, façonnent l’environnement et lui donne formes et couleurs. Les paysages ancestraux disparaissent sous les eaux de barrages gigantesques ou la terre saigne de plaies béantes…
Cinéma et photographie proposent de dépasser, transcender cette vision de paysages souillés et de culture bafouée pour offrir aux spectateurs un espace esthétisé par le regard de l’artiste.
« Installation(s )» produit par les films du Balibari participe de cette réflexion artistique sur le monde et sur la place de l’homme dans nos cultures. Quinze réalisateurs se sont intéressé(e)s à Estuaire 2007 dans un film qui fait se croiser l’homme et la femme du « commun » avec des œuvres édifiées tout au long de l’estuaire de la Loire pour une biennale qui est l’occasion de questionner la culture, l’œuvre d’art tout autant que l’artiste ou l’instigateur de cette initiative.
Ces trois films, « images de nos cultures », sont comme des métaphores artistiques de cet échange permanent entre l’homme et son environnement. Nous verrons alors comment le cinéma rend compte de cet espace mutant pouvant offrir dans certains cas aux spectateurs un cinéma proche du fantastique.